http://www.peachguitars.com/guitars/electric-guitars/collings-city-limits-brock-burst-aged-finish.htm
ça doit être à force de fréquenter d'incroyables Les Paul True Historic chez Woodbrass Deluxe, mais j'ai fini par choper la fièvre du Burst, moi qui ne jurait que par des couleurs unies... Du coup j'ai ressorti mon Heritage et on s'amuse beaucoup tous les deux. Mais je suis fou de ma Collings, la petite 290 DCS du fantasme 100, et du coup je me dis qu'un instrument comme ça serait le compromis parfait entre les deux... Moins raffinée qu'une vraie Les Paul (repères de touche notamment), mais très excitante quand même... Et Collings sait faire un beau burst, aucun doute là-dessus.
Monday, September 28, 2015
Friday, September 18, 2015
Ma rentrée musicale
Quelle rentrée ! à croire qu'ils avaient tous gardé leurs albums de côté pour les sortir ces derniers jours... Je vous propose donc un petit tour d'horizon des galettes qui ont retenu mon attention, en commençant un peu avant la rentrée puisque certains n'ont pas attendu pour lancer l'assaut.
- Wilco, Star Wars (16 juillet) : Déjà avouez que la pochette fait sans conteste partie des plus belles pochettes d'album de ces vingt dernières années, au bas mot. Pour ne rien gâcher, Star Wars est arrivé sans prévenir, en téléchargement gratuit sur le site du groupe alors que le leader Jeff Tweedy était encore en promo du premier album de son autre groupe (Tweedy justement). Et la surprise est ultra bonne : que des pop songs superbes avec des bons morceaux de fuzz à l'intérieur, comme toujours quand Nels Cline est dans le coin. Une réussite totale, et un des meilleurs albums du groupe de Chicago qui n'en est pourtant pas à son coup d'essai.
- Buddy Guy, Born To Play Guitar (31 juillet) : Au début j'avais un peu peur parce qu'il y a plein d'invités dessus (Gibbons et Joss Stone entre autres), et en général les disques d'invités par des bluesmen du troisième âge ça tourne assez vite à la soupe. Sauf que là, c'est monstrueux. Tout simplement parce que Buddy lui-même assure comme une bête, il chante avec une puissance qui laisse rêveur (il a 79 ans nomdidju !) et son jeu est toujours aussi brillant, agressif et intelligent. Pour ne rien gâcher, la prod le met bien en valeur sans noyer le tout sous des nappes indigestes d'arrangements superflus.
- Ghost, Meliora (21 août) : Troisième album déjà pour les mystérieux suédois restés coincés quelque part entre 1969 et 1982, sans doute le plus abouti du lot. Les compos sont imparables, les riffs sont bien vicieux et l'ambiance générale est oppressante comme il se doit. J'ai bien hâte de (re)voir ça sur scène...
- Slayer, Repentless (11 septembre) : Le premier Slayer sans Jeff Hanneman, ici remplacé par Kerry King qui fait tout et Gary Holt qui fait quelques solos, mais aussi le premier Slayer sans Rick Rubin depuis 1985, et l'album du retour de Paul Bostaph, le fabuleux batteur qui avait déjà remplacé Dave Lombardo de 93 à 2001. Et le résultat est furieux, à la hauteur de ce qu'on attend des patrons du thrash qui speede. à comparer à God Hates Us All, qui fête déjà ses 14 ans...
- Metal Allegiance, Metal Allegiance (18 septembre) : Décidément c'est une rentrée très métal... Ou bien c'est juste que je suis d'humeur à écouter ça en ce moment ? Metal Allegiance était à l'origine un concert regroupant un véritable who's who du heavy metal américain, et l'aventure s'est tellement bien passée que le tout est devenu un projet à part entière ! On retrouve Mike Portnoy à la batterie, Dave Ellefson à la basse (là déjà je suis fan avant la première note) et Alex Snolnick à la guitare, un homme de grand talent et qui fait montre d'un bon goût particulièrement crucial pour que le projet ne tourne pas au cover band raté. Chaque morceau a son lot d'invités au chant comme à la guitare solo, mais le vrai intérêt est surtout que les riffs sont imparables et les chansons ultra bien foutues, sans conter la production bien massive...
Mais ça n'est pas tout ! Il y en a encore quelques uns qui s'apprêtent à rejoindre les troupes... à surveiller de près donc :
- Dead Weather, Dodge And Burn (25 septembre) : Dean Fertita est un putain de guitariste, sinon il ne serait pas dans Queens Of The Stone Age, et Dead Weather est un putain de groupe. Espérons donc qu'ils aient fait un putain de troisième album, en tout cas le single annonciateur est une leçon de garage fuzz...
- Eagles Of Death Metal, Zipper Down (2 octobre) : le side project de sexy rock de Josh Homme en est déjà à son quatrième et j'ai hâte d'écouter ça, même si le single annonciateur n'avait pas grand chose d'étonnant. Wait and see !
- Joanna Newsom, Divers (23 octobre) : Je l'avoue, j'avais perdu de vue Joanna Newsom avec le double album Have A Drink On Me sur lequel je reviendrais sans doute un jour. Je suis resté sur le chef d'oeuvre absolu de la chanteuse / harpiste, le sublime Ys qui fait partie des dix albums que j'embarquerais sur une île déserte. Mais à l'écoute du single lancé en éclaireur de ce nouvel album, j'ai bien l'impression que notre histoire commune va reprendre comme au bon vieux temps.
- Billy Gibbons and the BFGs, Perfectamundo (6 novembre) : Eh oui, monsieur Gibbons sort un album solo en dehors de ZZ Top, comme si les albums de ZZ Top n'étaient pas déjà entièrement concoctés par ses soins... Sauf que là il s'aventure vers la musique cubaine. En théorie. Dans les faits, lorsqu'on écoute le single sorti récemment, c'est un blues où l'on retrouve le jeu habituel de Gibbons avec des percus cubaines mixées loin dans le mix et une voix un peu plus autotunée que d'habitude. Dubitatif, mais curieux.
- Megadeth, 15 (un jour) : Le 15ème album de Megadeth est dans les tuyaux même s'il n'y a pas encore de date de sortie annoncée. Je sais, plus personne n'écoute Megadeth mais je m'accrocherai jusqu'au dernier, surtout que cette fois ci Chris Adler (Lamb Of God) est à la batterie et Kiko Loureiro (Angra) est à la guitare, on peut donc s'attendre à un Megadeth rafraîchi par rapport aux deux derniers albums qui ne m'ont pas ému tant que ça. Wait and see là encore, d'ici là bonnes écoutes pour tout ça !
- Wilco, Star Wars (16 juillet) : Déjà avouez que la pochette fait sans conteste partie des plus belles pochettes d'album de ces vingt dernières années, au bas mot. Pour ne rien gâcher, Star Wars est arrivé sans prévenir, en téléchargement gratuit sur le site du groupe alors que le leader Jeff Tweedy était encore en promo du premier album de son autre groupe (Tweedy justement). Et la surprise est ultra bonne : que des pop songs superbes avec des bons morceaux de fuzz à l'intérieur, comme toujours quand Nels Cline est dans le coin. Une réussite totale, et un des meilleurs albums du groupe de Chicago qui n'en est pourtant pas à son coup d'essai.
- Buddy Guy, Born To Play Guitar (31 juillet) : Au début j'avais un peu peur parce qu'il y a plein d'invités dessus (Gibbons et Joss Stone entre autres), et en général les disques d'invités par des bluesmen du troisième âge ça tourne assez vite à la soupe. Sauf que là, c'est monstrueux. Tout simplement parce que Buddy lui-même assure comme une bête, il chante avec une puissance qui laisse rêveur (il a 79 ans nomdidju !) et son jeu est toujours aussi brillant, agressif et intelligent. Pour ne rien gâcher, la prod le met bien en valeur sans noyer le tout sous des nappes indigestes d'arrangements superflus.
- Ghost, Meliora (21 août) : Troisième album déjà pour les mystérieux suédois restés coincés quelque part entre 1969 et 1982, sans doute le plus abouti du lot. Les compos sont imparables, les riffs sont bien vicieux et l'ambiance générale est oppressante comme il se doit. J'ai bien hâte de (re)voir ça sur scène...
- Slayer, Repentless (11 septembre) : Le premier Slayer sans Jeff Hanneman, ici remplacé par Kerry King qui fait tout et Gary Holt qui fait quelques solos, mais aussi le premier Slayer sans Rick Rubin depuis 1985, et l'album du retour de Paul Bostaph, le fabuleux batteur qui avait déjà remplacé Dave Lombardo de 93 à 2001. Et le résultat est furieux, à la hauteur de ce qu'on attend des patrons du thrash qui speede. à comparer à God Hates Us All, qui fête déjà ses 14 ans...
- Metal Allegiance, Metal Allegiance (18 septembre) : Décidément c'est une rentrée très métal... Ou bien c'est juste que je suis d'humeur à écouter ça en ce moment ? Metal Allegiance était à l'origine un concert regroupant un véritable who's who du heavy metal américain, et l'aventure s'est tellement bien passée que le tout est devenu un projet à part entière ! On retrouve Mike Portnoy à la batterie, Dave Ellefson à la basse (là déjà je suis fan avant la première note) et Alex Snolnick à la guitare, un homme de grand talent et qui fait montre d'un bon goût particulièrement crucial pour que le projet ne tourne pas au cover band raté. Chaque morceau a son lot d'invités au chant comme à la guitare solo, mais le vrai intérêt est surtout que les riffs sont imparables et les chansons ultra bien foutues, sans conter la production bien massive...

- Dead Weather, Dodge And Burn (25 septembre) : Dean Fertita est un putain de guitariste, sinon il ne serait pas dans Queens Of The Stone Age, et Dead Weather est un putain de groupe. Espérons donc qu'ils aient fait un putain de troisième album, en tout cas le single annonciateur est une leçon de garage fuzz...
- Eagles Of Death Metal, Zipper Down (2 octobre) : le side project de sexy rock de Josh Homme en est déjà à son quatrième et j'ai hâte d'écouter ça, même si le single annonciateur n'avait pas grand chose d'étonnant. Wait and see !
- Joanna Newsom, Divers (23 octobre) : Je l'avoue, j'avais perdu de vue Joanna Newsom avec le double album Have A Drink On Me sur lequel je reviendrais sans doute un jour. Je suis resté sur le chef d'oeuvre absolu de la chanteuse / harpiste, le sublime Ys qui fait partie des dix albums que j'embarquerais sur une île déserte. Mais à l'écoute du single lancé en éclaireur de ce nouvel album, j'ai bien l'impression que notre histoire commune va reprendre comme au bon vieux temps.
- Billy Gibbons and the BFGs, Perfectamundo (6 novembre) : Eh oui, monsieur Gibbons sort un album solo en dehors de ZZ Top, comme si les albums de ZZ Top n'étaient pas déjà entièrement concoctés par ses soins... Sauf que là il s'aventure vers la musique cubaine. En théorie. Dans les faits, lorsqu'on écoute le single sorti récemment, c'est un blues où l'on retrouve le jeu habituel de Gibbons avec des percus cubaines mixées loin dans le mix et une voix un peu plus autotunée que d'habitude. Dubitatif, mais curieux.
- Megadeth, 15 (un jour) : Le 15ème album de Megadeth est dans les tuyaux même s'il n'y a pas encore de date de sortie annoncée. Je sais, plus personne n'écoute Megadeth mais je m'accrocherai jusqu'au dernier, surtout que cette fois ci Chris Adler (Lamb Of God) est à la batterie et Kiko Loureiro (Angra) est à la guitare, on peut donc s'attendre à un Megadeth rafraîchi par rapport aux deux derniers albums qui ne m'ont pas ému tant que ça. Wait and see là encore, d'ici là bonnes écoutes pour tout ça !
Saturday, September 12, 2015
Fantasme 174 - Gretsch Masterbuilt Bo Diddley Penguin Grape Sparkle
http://www.rainbowguitars.com/guitar/gretsch/masterbuilt-bo-diddley-penguin-grape-sparkle/9252002667/fe
Le magasin US Rainbow Guitars porte bien son nom : ils ont le chic pour commander des instruments aux Custom Shop des trois grandes marques dans des couleurs que même certains arcs-en-ciel ne connaissent pas.
Dans le genre absolument improbable et plus-funky-tu-moeurs, voici donc la Bo Diddley Penguin Grape Sparkle. Bo Diddley puisqu'elle reprend la forme rectangulaire de la Gretsch conçue par le génial guitariste dans les années 50, Penguin parce qu'elle reprend les décorations typiques de la White Penguin (forme de la tête, plaque de protection, repères de touche...), et enfin Grape Sparkle, puisque quitte à commander un hybride aussi délirant, autant lui donner une couleur absolument surréaliste comme ce violet à paillettes.
Je gère les commandes pour Woodbrass Deluxe, ce qui veut dire que je prends la responsabilité de faire venir certaines guitares Custom en ne sachant pas forcément si elles trouveront leur acquéreur. J'adore cette guitare parce qu'elle représente tout ce qu'il ne faut pas faire en théorie : custom shop Gretsch (très cher et 3 ans d'attente), forme très inhabituelle, jouabilité très limitée (15 cases accessibles) et couleur très dure à assumer. Et pourtant... La belle était à peine arrivée dans le stock du magasin qu'elle repartait déjà chez son heureux acquéreur. Pourtant, à 6000 dollars ou plus, on aurait pu penser que la Diddley Penguin aurait passé plus de temps dans le stock de Rainbow... La morale de tout ça ? Plus une guitare est extravagante, plus elle aura de chances de toucher la personne qui voulait exactement ça sans même le savoir. Cette personne est unique, et Rainbow a eu la bonne idée de ne pas en commander cinq comme celle-ci. D'ailleurs, la couleur me donne envie d'imaginer qu'elle réside à l'heure actuelle dans la collection de Prince... Et pourquoi pas ?
Le magasin US Rainbow Guitars porte bien son nom : ils ont le chic pour commander des instruments aux Custom Shop des trois grandes marques dans des couleurs que même certains arcs-en-ciel ne connaissent pas.
Dans le genre absolument improbable et plus-funky-tu-moeurs, voici donc la Bo Diddley Penguin Grape Sparkle. Bo Diddley puisqu'elle reprend la forme rectangulaire de la Gretsch conçue par le génial guitariste dans les années 50, Penguin parce qu'elle reprend les décorations typiques de la White Penguin (forme de la tête, plaque de protection, repères de touche...), et enfin Grape Sparkle, puisque quitte à commander un hybride aussi délirant, autant lui donner une couleur absolument surréaliste comme ce violet à paillettes.
Je gère les commandes pour Woodbrass Deluxe, ce qui veut dire que je prends la responsabilité de faire venir certaines guitares Custom en ne sachant pas forcément si elles trouveront leur acquéreur. J'adore cette guitare parce qu'elle représente tout ce qu'il ne faut pas faire en théorie : custom shop Gretsch (très cher et 3 ans d'attente), forme très inhabituelle, jouabilité très limitée (15 cases accessibles) et couleur très dure à assumer. Et pourtant... La belle était à peine arrivée dans le stock du magasin qu'elle repartait déjà chez son heureux acquéreur. Pourtant, à 6000 dollars ou plus, on aurait pu penser que la Diddley Penguin aurait passé plus de temps dans le stock de Rainbow... La morale de tout ça ? Plus une guitare est extravagante, plus elle aura de chances de toucher la personne qui voulait exactement ça sans même le savoir. Cette personne est unique, et Rainbow a eu la bonne idée de ne pas en commander cinq comme celle-ci. D'ailleurs, la couleur me donne envie d'imaginer qu'elle réside à l'heure actuelle dans la collection de Prince... Et pourquoi pas ?
Friday, September 4, 2015
Extreme Pedalboard Makeover Season 3 - episode 3
Dernier épisode de cette série à succès, et voici la bêbête terminée ! Et ça marche d'enfer... Les câbles sont des Fender tweed (surtout parce que c'est joli, faut pas oublier ce critère non plus), et j'ai remplacé l'octaver Believe de Lovepedal par la Meathead D.A.M., une fuzz ultra velue qui me plaît non seulement pour son grain mais aussi pour la simplicité de ses réglages. Il y a quand même un bouton de plus que sur la Believe mais ça reste acceptable...
J'ai demandé à mon luthier préféré de fixer l'alim T Rex en dessous du board, en perçant un trou pour brancher le tout sans que ça se ballade, et le résultat est effectivement très propre... Je vous laisse apprécier l'envers du décor, et je vous ai fait une petite démo des différents sons dans la vidéo tout en bas. Mais ne vous inquiétez pas, un autre pedalboard est dores et déjà en route, c'est une maladie qui ne se guérit jamais complètement...
et la vidéo pour terminer ! Enjoy :)
https://www.youtube.com/watch?v=2BDh-JmSUe8
J'ai demandé à mon luthier préféré de fixer l'alim T Rex en dessous du board, en perçant un trou pour brancher le tout sans que ça se ballade, et le résultat est effectivement très propre... Je vous laisse apprécier l'envers du décor, et je vous ai fait une petite démo des différents sons dans la vidéo tout en bas. Mais ne vous inquiétez pas, un autre pedalboard est dores et déjà en route, c'est une maladie qui ne se guérit jamais complètement...
et la vidéo pour terminer ! Enjoy :)
https://www.youtube.com/watch?v=2BDh-JmSUe8
Sunday, August 16, 2015
Fantasme 173 - Fender Duo Sonic 60 Lucite
La Duo Sonic fait partie de ces modèles Fender dont la côte n'a pas décollé de la même manière que les vénérables Strat et Fender du temps jadis. Il est courant de trouver des exemplaires des années 60 dans des couleurs bien funky pour 1500 euros environ. Celle-ci coûte à peu près dix fois ça, mais elle les vaut bien ! Il s'agit d'un modèle unique réalisé à l'époque pour le NAMM Show, et le corps est en Lucite, comme les Dan Armstrong de l'époque. Elle est donc transparente avec plaque noire, la juxtaposition est parfaite et s'avère d'autant plus séduisante que je n'avais jamais vu un corps transparent sur cette forme là. Et il y a peu de chances que j'en renvoie de sitôt...
Wednesday, August 5, 2015
Chronique d'album - Dengue Fever
Je crois que c'est un des moments de ma vie où je me suis le plus senti comme un guitar nerd absolu : je me baladais au rayon World Music de chez Gibert à la recherche de blues malien, et je suis tombé sur cet album. Je n'avais jamais entendu parler du groupe, je n'avais aucune idée de ce à quoi m'attendre, mais j'ai acheté l'album juste parce que la guitare sur la pochette était tellement cool que je ne pouvais pas prendre le risque de ne pas la revoir. Bien sûr, j'aurais pu faire une recherche sur smartphone pour voir de quoi il s'agissait, ou prendre une photo de la pochette pour m'y référer ultérieurement, mais j'ai craqué, sans y réfléchir plus que ça.
Pour mieux comprendre d'où vient Dengue Fever, il faut savoir que le Cambodge a connu une véritable explosion surf et psychédélique à la fin des années 60, sous l'influence de la présence américaine au Vietnam voisin. Cet âge d'or aura été de très courte durée puisque la plupart des artistes qui en faisaient partie ont été exécutés par les Khmers rouges dans les années 70.
Flash forward au début des années 2000, les frères Zac (guitare) et Ethan (orgue) Holtzman forment le groupe Dengue Fever en Californie du Sud à Los Angeles avec la chanteuse khmer Chhom Nimol, dont la voix est typique de la pop cambodgienne. Ils sont même allés jusqu'à sortir en 2010 la compilation Electric Cambodia qui présente plusieurs artistes de l'époque. L'année suivante, c'est ce Cannibal Courtship à l'incroyable pochette qui les a vraiment fait connaître.
L'instrument pour commencer : il est surnommé le Mastodong, puisqu'il est énorme et qu'il mélange une Jazzmaster et le chapei dong veng, un instrument traditionnel cambodgien. Zac Holtzman a choisi cette merveille pour passer rapidement de l'un à l'autre, et tant qu'à faire il ne l'a pas choisie moche, puisque la finition est dorée à paillettes, ce qui va à merveille avec le blanc des micros et plaques de protection ainsi qu'avec les repères en blocs sur la touche. Musicalement, cet album est à l'image de l'instrument : un mélange improbable et magnifique entre musique surf californienne et accents cambodgiens. Les compos sont excellentes, la prod à la hauteur du tout, et les sons naviguent parfaitement entre vintage et barré. Il y a de très beaux orgues kitschs façon Farfisa, de la grosse fuzz crachottante et des belles reverbs à ressort bien dégoulinantes...
En début d'année, le groupe a sorti un nouvel album, The Deepest Lake, et même si il est excellent je dois avouer que Cannibal Courtship reste mon favori. Mais allez savoir si ça n'est pas simplement parce que je l'ai découvert en premier... Écoutez donc le magnifique single Cement Slippers et vous m'en direz des nouvelles ! Et comme le hasard fait bien les choses, ils passent justement en France courant septembre...
Saturday, July 4, 2015
Fantasme 172 - Gibson LG2
http://www.umanovguitars.com/store/item/1954-gibson-lg-2-2/
Une Gibson acoustique noire c'est quand même quelque chose... D'ailleurs ça n'est pas Elvis et les Everly Brothers qui me contrediraient... Ou même Jack Black et Dave Grohl ! Mais en général, lorsqu'on pense à une Gibson noire, on se figure une J-200 (King oblige) ou une Hummingbird, éventuellement une Dove (King encore !)... Mais il y a aussi eu des petites Gibson acoustiques noires, et pas des moindres ! Cette LG-2 a visiblement été repeinte à l'usine, ce qui à mes yeux la rend encore plus précieuse... Je ne sais pas vous mais je me vois bien la mettre en open et passer quelques plans de Skip James là-dessus. Mais ça n'est peut-être que moi.
Une Gibson acoustique noire c'est quand même quelque chose... D'ailleurs ça n'est pas Elvis et les Everly Brothers qui me contrediraient... Ou même Jack Black et Dave Grohl ! Mais en général, lorsqu'on pense à une Gibson noire, on se figure une J-200 (King oblige) ou une Hummingbird, éventuellement une Dove (King encore !)... Mais il y a aussi eu des petites Gibson acoustiques noires, et pas des moindres ! Cette LG-2 a visiblement été repeinte à l'usine, ce qui à mes yeux la rend encore plus précieuse... Je ne sais pas vous mais je me vois bien la mettre en open et passer quelques plans de Skip James là-dessus. Mais ça n'est peut-être que moi.
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