Thursday, February 27, 2014

Le petit machin qui va bien : Pedaltrain Volto

ça faisait longtemps que je voulais vous parler de ce petit objet qui est entré dans ma vie il y a presque six mois. Je m'en suis servi pour l'enregistrement de l'EP, et je n'ai pas eu à sortir d'adaptateur 9V pour utiliser mes pédales depuis. Il s'agit du Pedaltrain Volto. Pedaltrain s'est lancé dans les adaptateurs l'année dernière, ça vous le saviez déjà, mais celui-ci est bien particulier : il est rechargeable ! Et qui plus est rechargeable par une prise USB, ce qui fait que vous pouvez tout à fait le recharger sur un ordinateur ou un allume cigare de bagnole...
Une fois chargé, il suffit de l'allumer en appuyant sur un bouton et de brancher ses pédales sur les deux sorties 9V. Si vous avez plus de deux pédales à alimenter, aucun souci : il suffit d'utiliser une guirlande ! Bien sûr, pour un board de 14 pédales je me rabattrais sûrement sur un modèle qui se branche sur le secteur, mais pour un board de cinq ou six pédales, et surtout pour une utilisation comme la mienne (qui consiste à sortir les deux ou trois pédales dont j'ai besoin quand l'occasion se présente), c'est le pied... Plus de piles mortes, plus à se prendre la tête pour 1/ retrouver son adaptateur 2/ trouver une prise à proximité 3/ se rendre compte que ça n'est pas le bon adaptateur et ainsi de suite, et plus de ronflette secteur puisque vous n'êtes pas relié au secteur ! Et le petit bonus, c'est que vous n'aurez plus jamais à demander à l'ingé son de vous faire parvenir une prise sur le devant de la scène, ce qui va forcément faire des câbles qui se baladent et dans lesquels vous ne manquerez pas de vous prendre les pieds au moment du solo pour lequel vous vous avancez dans le public. Vous voyez l'idée ?


La boîte prend à peu près l'espace d'une pédale Boss sur un board, sauf qu'elle est suffisamment fine pour se glisser en dessous, la recharge prend 6 heures et Pedaltrain annonce sur son site que l'autonomie va jusqu'à 36 heures, en fonction de ce que les pédales raccordées consomment. Je n'ai pas mesuré précisément mais en tout cas je n'ai jamais été en rade au mauvais moment et dans les moments où je jouais beaucoup je n'ai jamais eu à le recharger plus que toutes les trois semaines... Tout va bien donc ! Reste le prix, bien plus violent qu'un bon adaptateur ou qu'une grosse réserve de piles, mais le Volto est un vrai outil, et un très bon outil qui plus est.

Tuesday, February 18, 2014

Fantasme 142 - Gibson B-45 six cordes

http://www.chicagomusicexchange.com/vintage/gibson-b-45-six-string-re-neck-circa-1960s/

J'aime les monstres... Cette Gibson est particulièrement excitante en ça qu'elle n'existe pas ! Il s'agit à l'origine d'une B-45, le fameuse modèle 12 cordes qui a fait rêver tous les artistes de folk des années 60, mais la tête a été cassée et à été remplacée par une tête à six cordes ! C'est donc une monstruosité qui n'a jamais existé dans la nature, et qui devrait faire frissonner bien des puristes. ça tombe bien, son prix la met à la portée des musiciens qui n'ont pas les moyens de jouer les puristes et recherchent une Gibson vintage pour une fraction de son prix d'origine. Dommage, elle est déjà partie, mais gardez l’œil ouvert, les monstres sont toujours parmi nous...

Monday, February 3, 2014

Bouquin - The Strat In The Attic

Desolé de vous avoir délaissés comme ça, mais ce petit blog est en pleine mutation et vous aurez bientôt face à vous des grandes choses ! Je ne vous en dis pas plus mais ça devrait vraiment vous plaire... En attendant il y a bouquin dont je voulais vous parler ! Un bouquin de Deke Dickerson. Dickerson est clairement un grand malade. Un vrai obsédé comme on les aime. C'est à la fois un guitariste, un chineur, un connaisseur et un collectionneur. Il est rare que ces quatre qualités soient combinées à un tel niveau de compétence, et il a en plus l'extrême bon goût de se passionner pour des références autres que les sempiternelles Fender série L ou Gibson Les Paul '59. C'est un passionné de Mosrite, de Bigsby et de tous ces constructeurs californiens oubliés de la grande histoire de notre instrument.
Ce bouquin, The Strat In The Attic, est un traité de "guitarchéologie". Ce néologisme, qui regroupe guitare et archéologie, évoque la quête sans relâche d'une guitare rare à un prix qui va bien. Le livre est en fait une suite de petites anecdotes, une collection de trouvailles faîtes par Deke lui-même ou pas des connaissances qui lui ont raconté leurs exploits. On y apprend par exemple comment Deke a mis la main sur la Danelectro de Link Wray pour une misère, ou comment il est devenu le propriétaire de trois électriques Bigsby parmi les douze qui sont connues.
C'est évidemment un plaisir à lire, mais ce post est surtout un prétexte pour partager les bonnes histoires !
Les règles de la guitarchéologie sont les suivantes :
- la guitare a été achetée ou trouvée grâce aux connaissances techniques et à la culture guitaristique de l'acquéreur.
- la guitare a été achetée par un biais particulier ou bien très loin de sa côte. Une Les Paul de 1958 achetée 200 000 dollars chez Gruhn n'est pas un exploit de guitarchéologique : c'est simplement acheter un instrument pour ce qu'il vaut par la personne que les vend habituellement.
- il doit y avoir une chouette histoire à raconter
Vous voyez l'idée ? Alors si vous faîtes parties des guitarchéologistes français, je serais ultra curieux de connaître vos faits d'arme : la section commentaire de ce blog est précisément faîte pour ça !