Thursday, January 15, 2015

Chronique d'album - Seven7

Eh oui, ça fait plus d'un mois que je n'ai pas posté ici... Très occupé par un très chouette projet dont je ne manquerai pas de vous parler ici-même, et très touché par les horreurs de la semaine dernière. Avec le NAMM à l'horizon, il est très possible que je ne reposte pas avec régularité après ça. Mais bref voici la nouvelle année, et en guise de bonne résolution j'ai décidé de vous parler plus de musique ici-même ! Parce que la guitare c'est excitant (obsédant même !), mais sans de belles choses à jouer dessus ça ne sert à rien...
Avant de rentrer dans le vif du sujet, j'ai une confession à vous faire : j'ai été un énorme fan de Dream Theater. J'ai passé des dizaines d'heures de mon adolescence à bosser les riffs et solos de Petrucci, et je suis même allé les voir plusieurs fois sur scène (déçu à chaque fois par leurs charismes d'huîtres). Si j'avais eu une Les Paul de 59 à cette époque, je l'aurais volontiers échangée contre une Vigier bleue avec Floyd Rose. Oui, je reviens de loin. Mais même si j'ai découvert plein de choses entre temps, et même si les derniers albums de Dream m'ont laissé sur ma faim, je garde au fond de moi un goût prononcé pour les riffs graves qui ramonnent sur des mesures asymétriques et les morceaux de plus de 5 minutes.
C'est donc avec ces oreilles que je me suis plongé oreilles et âme dans l'album de Seven7, The Follower. Pour vous situer l'histoire, Seven7 est un combo de métal progressif venu du Royaume Uni, et le guitariste n'est autre que l'excellent Nicolas Meier, que les plus chanceux d'entre vous ont écouté derrière Jeff Beck lors de la dernière tournée du maestro. Dans ce contexte, Meier fait reluire sa MusicMan 7 cordes et se ballade entre shred traditionnel, sonorités plus novatrices et influences arabisantes toujours utilisées à bon escient. Ce troisième album est idéal pour s'y mettre : les compos sont très bonnes (pas alambiquées sans raison comme le groupe cité plus haut, d'ailleurs le morceau le plus long ne fait "que" huit minutes), la prod est redoutable (cette batterie !) et, chose suffisamment rare dans le style pour être appréciée, le chant est beau ! Pas de faute de goût (ou bien juste le fait de reprendre O Fortuna de Orff pour la 15è fois dans un morceau métal), pas de démonstration stérile, le tout fait plus que de tenir debout. D'ailleurs je vais de ce pas me le remettre...
Pour découvrir : http://www.seven7.name/