Friday, December 20, 2013

Fantasme 139 - Gibson J-200m

http://willcuttguitars.com/gibson/gibson-acoustic/gibson-special-production-75th-anniversary-j-200-maple-used

Il y avait déjà eu une mini J200 qui était sortie en tant que modèle signature de Emmylou Harris, mais celle là n'est pas mal non plus... Contrairement à la J-165 (dérivée du modèle Everly Brothers) qui garde les fesses conséquentes d'une J-200 avec une échancrure à la taille plus marquée, la mini J-200 conserve les proportions de la grande mais à une échelle inférieure. C'est à la fois un très bon moyen de passer pour plus grand que l'on est tant l’œil s'est habitué à voir la vraie, mais aussi une manière d'avoir un son plus punchy et agressif. Bref c'est une belle manière de redécouvrir une recette qui continue de nous allécher plus d'un demi siècle après la première bouchée.

Sunday, December 15, 2013

à quoi bon ?


En lisant le bouquin de Pierre Journel, Internet et les Réseaux Sociaux pour les Musiciens (voir chronique ici), je me suis fait une bête réflexion : être musicien dans le milieu professionnel demande quand même une quantité d’efforts impressionnante. Je dis bien « musicien dans le milieu professionnel » pour m’inclure dans le lot : je ne suis pas musicien professionnel puisque je ne mange pas grâce à ma musique. Je fais de la musique avec de nombreuses activités qui ont toutes trait à la musique, mais le fait de jouer de la guitare n’a pas mis le burger dans mon assiette. Mais déjà à cette petite échelle, c’est un boulot complexe, protéiforme et surtout très ingrat. Il faut déjà être bon à la base (donc travailler son instrument, s’imprégner de plein de musiques, composer), mais surtout être disponible, gérer les égos démesurés et les fiertés blessées, gérer sa présence virtuelle, son visuel, booker ses concerts, essuyer de nombreux refus et faire face à des critiques souvent infondées, le tout en gardant le sourire pour ne pas passer pour un sale con, dire le moins de mal possible de tout le monde en sachant bien que si votre interlocuteur balance de telles vacheries sur vos collègues face à vous, il ne se gêne pas pour vous poignarder dès que vous avez le dos tourné.
Pour résumer : c’est un boulot qui vole votre âme exercé dans un milieu de putes. Et je n’ai même pas encore parlé de la torture mentale d’avoir à jouer en studio (ce qui consiste à devoir donner le meilleur de soi-même dans les conditions les moins naturelles possibles) ou l’horreur physique d’une tournée dans des conditions modestes (dormir dans des deux étoiles dans le meilleur des cas, manger des carottes râpées au Twix à chaque repas…). Vous l’avez compris : objectivement, une personne normalement constituée serait plus inspirée de se faire arracher les globes oculaires sans anesthésie plutôt que de choisir cette occupation. Mais alors, pourquoi certains persistent ? En d’autres termes : à quoi bon ?
C’est à la fois très simple lorsqu’on l’a déjà connu et impossible à expliquer pour les autres : c’est ce plaisir ultime lorsque le son est bon, lorsque le groupe est bon, lorsque le public est bon, et qu’une note qui en temps normal serait passée inaperçue devient alors plus forte que jamais, résume à elle toute seule l’univers pendant quelques millisecondes et fait inévitablement oublier tout ce qu’il y autour. Le plaisir de partager la musique, le plaisir de se perdre dans le moment sans penser à rien d’autre, l’alchimie qui opère finalement sans autre raison apparente qu’elle-même. Parfois, le bonheur est simple.

Wednesday, December 11, 2013

Fantasme 138 - Fender Custom Shop Telecaster TV Jones

http://willcuttguitars.com/fender-custom-shop/custom-shop-tele/fender-custom-shop-telecaster-double-tv-jones-nos-w-bigsby-cadillac-green-818

Depuis l'énorme succès du concept Cabronita, il n'est plus inhabituel de voir des micros TV Jones (typiques des Gretsch) sur une Telecaster. Mais ce sublime modèle du Custom Shop pousse encore plus loin le rapprochement entre les deux grandes marques américaines : on retrouve le Bigsby, qui certes apparaît sur certaines Tele mais reste avant tout un attribut gretschien par excellence, et surtout la couleur est issue de la palette Gretsch ! Le Cadillac Green est ma teinte préférée chez Fender, tant sur la Duo Jet que sur la Falcon de Bono. D'accord, elle ressemble énormément à un bon vieux Sherwood Green de chez Fender, mais si ils disent Cadillac Green moi je veux y croire !

Fantasme 132 - Fender Esquire Custom 1960

http://www.garysguitars.com/catalog/1960-fender-custom-esquire-fee0651

Est-il vraiment nécessaire de rajouter quoi que ce soir ? Un trois ton sunburst à tomber par terre, une Esquire donc absolument cool par définition, et un binding à l'avant mais aussi à l'arrière... L'idéal est de gagner un loterie quelconque et d'en acheter deux ou trois comme ça on a moins peur d'en amener une sur scène.

Sunday, December 8, 2013

Chronique : Pierre Journel – Internet et les Réseaux Sociaux pour les Musiciens


Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, Pierre Journel est le patron de l’excellent site La Chaîne Guitare, un des rares sites de guitare francophones qui tienne la route côté classe de l’interface et fiabilité de l’information par rapport aux mastodontes anglo-saxons. Mais c’est aussi (et ça va avec, logique…) une des rares énergumènes à manier avec la même habilité le riff à la Keith Richards et le tweet à la (insérez aussi le nom du Keith Richards du tweet). Face au constat simple et désolant que la plupart des musiciens se servent des réseaux sociaux comme des pieds, il s’est donc lancé dans la rédaction du présent ouvrage.
Internet et les Réseaux Sociaux pour les Musiciens est disponible sous forme numérique uniquement (via amazon), et il y a une bonne raison pour ça : avec toutes les captures d’écran fort à propos qui accompagnent le propos de Pierre, les frais d’impressions seraient énormes. Et puis c’est un bouquin sur l’Internet, il ne paraît pas choquant de le publier de manière virtuelle ! Bref, il y détaille le fonctionnement des facebook, twitter, google plus et autres youtube tout en donnant des astuces pratiques (eh oui, on s’en sert tous les jours mais il y a plein de petites fonctions à côté desquelles on passe allègrement). On y trouve un très bon mode d’emploi de la présence online indispensable pour le musicien actuel, et le tout est tellement clair et bien fait qu’il m’a donné envie de revoir ma propre manière de présenter la musique que je fais, c’est dire…
Mais le plus intéressant est à mon avis le véritable code de conduite que donne Pierre quant au comportement à adopter sur les réseaux sociaux. Il en ressort qu’il ne faut pas parler uniquement de soi et de ses projets sous peine de lasser tout le monde, qu’il ne faut pas synchroniser automatiquement son facebook et son twitter, ou encore que le principe du réseau social est l’échange, et qu’il convient donc de jouer le jeu en répondant aux questions ou remarques de ses fans. Pour que cette chronique ne paraisse pas complètement consensuelle, il fallait bien que je trouve à redire, mais c’est bien minime : il reste quelques fautes d’orthographe après relecture (mais ça ne gênera sans doute que moi), et je n’ai pas tiré grand chose du chapitre sur la présence online des stars (mais personne ne m’a obligé à le lire).
Pour le reste c’est clair, bien documenté, immédiatement applicable et ça réfléchit au-delà du simple manuel. En plus de tout ça, on y apprend que le contenu pornographique représente 35% du téléchargement illégal contre 2,9% pour la musique. Une idée de reconversion ?
+ La page web : http://lachaineguitare.com/livre/ 
+ Twitter : http://twitter.com/IRSMlelivre 
+ Facebook :https://www.facebook.com/irsmlelivre 

Thursday, December 5, 2013

Fantasme 137 - Gretsch Billy Bo Reverse

http://www.themusiczoo.com/product/19601/Gretsch-Billy-Bo-Jupiter-Thunderbird-Reverse-FSR-Electric-Guitar-Black/

Déjà en soi la Billy Bo est bien placée pour avoir le prix du design le plus cool du monde : c'est beau, et surtout il y a deux légendes derrière (Bo Diddley et Billy Gibbons). Le modèle d'origine est déjà très excitant, mais là en coloris noir à accastillage chrome c'est la grosse classe. Et puis tant qu'à faire à l'envers c'est encore mieux... Imbattable.

Monday, December 2, 2013

Ulule et le financement contributif



Un petit papier d’autopromo savamment déguisé, ça n’a jamais fait de mal à personne ! Je suis actuellement en train de réaliser mon premier EP solo instrumental, un truc en trio avec des belles chansons et plein de guitare, un projet dont je suis vraiment fier. Afin d’avoir les moyens de le défendre dignement, j’ai lancé un projet de financement sur le site Ulule.
Ulule (je ne sais toujours pas si on le prononce Ulule ou Youloulé), tout comme Kiss Kiss Bank Bank et bien d’autres, est un site de financement contributif. Le principe est qu’on présente son projet (ça peut être à peu près n’importe quoi) à la communauté par une vidéo et un description, on présente son budget prévisionnel (surtout une manière de montrer que l’argent ne servira pas qu’à financer de la coke et des putes) puis on fixe une somme à atteindre en dessous de laquelle le projet ne pourra pas être réalisé. Les internautes viennent ensuite donner de l’argent pour le projet. Si la somme fixée n’est pas atteinte, le projet ne voit pas le jour et les gens récupèrent leurs sous. En revanche, si elle est atteinte, vous êtes obligés de faire naître votre projet. 
Contrairement au financement participatif, dans lequel les internautes sont considérés comme des producteurs et ont donc un intérêt financier dans la réussite du projet (par exemple si l’album se vend à 3 millions d’exemplaires ils peuvent récupérer leur mise voire un bénéfice en plus), le financement contributif est plutôt une forme de mécénat. Le porteur du projet propose des récompenses en général proportionnelles à l’ampleur financière de la participation, mais l’internaute mise sur le projet avant tout par plaisir de faire partie d’une communauté autour d’un beau projet, et tout simplement par envie que le projet aboutisse pour en profiter ensuite (en écoutant l’album par exemple). J’ai de loin préféré ce système dans lequel on ne fait pas croire aux gens qu’ils vont gagner de l’argent avec la musique qu’ils aident à produire : je sais moi-même que je ne gagnerai pas un kopek, je me vois donc mal faire croire à quelqu’un qui investit 25 euros dans ma musique qu’il en récupèrera 50.
Quoi qu’il en soit, la campagne de financement est un succès tel que j’en suis encore soufflé : j’ai posté le lien du projet sur mon facebook le mercredi à 7h, et le jeudi à 15h j’avais déjà atteint l’objectif fixé. Il faut dire que j’avais mis un plafond relativement bas de 1000 euros (enfin pour beaucoup ça représente un budget mensuel pour nourrir deux personnes si on y réfléchit bien…), en partant du principe que j’étais prêt à mettre de ma poche l’éventuelle différence entre l’argent récolté et ce qu’allait coûter la réalisation de l’EP. Le bon côté de la chose, c’est que maintenant je suis sûr de récolter des sous, et qu’il reste trois semaines aux internautes pour participer au projet. Avec chaque don supplémentaire au-dessus du minimum que je m’étais fixé, je peux envisager de nouvelles possibilités de promotion de l’EP, et si on atteint 5000 j’irai le faire masteriser à Abbey Road… 
Pour ne rien gâcher, l’aventure financière est doublée d’une aventure humaine qui à elle seule justifie l’expérience : en remerciant chaque participant, j’ai eu droit à de nombreux encouragements et ce fut même l’occasion de discuter avec des gens dont je n’avais pas eu de nouvelles depuis quelque temps. J’ai même déjeuné avec deux d’entre eux depuis !
Bien sûr, cet article est une grosse excuse pour vous encourager à aller donner un peu de sous ici : www.ulule.com/julienbitoun , mais c’est aussi un énorme encouragement pour tous les musiciens qui envisageraient de se lancer dans l’aventure. En leur souhaitant d’avoir derrière eux une communauté aussi belle que la mienne…

Tuesday, November 26, 2013

Fantasme 136 - Fender Jazzmaster Fullerton Red 1960

http://www.chicagomusicexchange.com/vintage/fender-jazzmaster-refinished-fullerton-red-replaced-parts-1960/

Déjà une Jazzmaster de 1960 ça a quand même quelque chose de très beau : quand on regarde bien, c'est probablement la forme la plus parfaite du catalogue Fender. Dans une finition rouge à tête assortie on touche carrément à l'absolu. D'accord, elle a entièrement été refaite, les micros remplacés par des Seymour Duncan et même la plaque n'a rien à voir avec les originales (ça se remplace vous me direz). Mais ça n'est pas juste une vielle Jazzmaster repeinte dans une teinte proche du Fiesta Red par un luthier compétent. Celle-ci est passée entre les mains expertes de George Fullerton à l'époque de G & L pour une couleur plus authentique que les authentiques ! C'est sans doute plus à ça que ressemblait le Fiesta Red sur une guitare neuve plutôt qu'au rose qu'il devient avec l'âge et auquel nous sommes habitués sur les vieux instruments.

Monday, November 18, 2013

Interview - Curt Malouin (Red Panda)

Au cas où vous n'auriez pas suivi ce blog avec assiduité, vous aurez sans doute remarqué mon affection pour cette petite marque Américaine que j'ai découverte il y a six mois environ, Red Panda.
Suite aux tests de la Context et la Particle, je vous propose une interview avec monsieur Red Panda himself, alias Curt Malouin.

As tu reçu une formation classique d'ingénieur ?
Oui, j'ai étudié l'ingénierie électrique à l'Université du Michigan. Je me suis concentré sur le traitement numérique du signal, mais j'ai aussi étudié des circuits analogiques.

Quel a ensuite été ton parcours ?
à la fac je fabriquais des pédales d'effets analogiques pour mes amis guitaristes et je m'amusais à hacker le système de mon Ensoniq Mirage. Je programme depuis l'age de 10 ans, j'ai écrit des petits jeux vidéos sur un Commodore VIC-20. Dans les années 90, les ordinateurs n'étaient pas assez rapides pour faire du traitement de signal en temps réel de manière intéressante. Je vois le pedalboard comme un synthétiseur modulaire avec un oscillateur complexe qu'est la guitare.
L'avantage d'avoir un passé de programmateur de logiciels est une approche méthodique du développement de produit. J'ai fait de la conception d'interface utilisateur, de la programmation, du test d'utilisation, de la définition de produit... Cette expérience me sert à partir d'une technique abstraite - comme la synthèse granulaire par exemple - pour arriver à un produit utilisable qui permet de traiter le son sans décrocher avec certains réglages.

Quels artistes utilisent tes pédales à l'heure actuelle ?
Il est toujours incroyable de voir des gens qui utilisent ce que tu as conçu d'une manière que tu n'aurais jamais attendue. Par exemple, Henry Kaiser se sert du delay à l'envers en jouant à l'avance ce qu'il veut entendre. Lorsque nous créons une pédale, nous avons un certain type de musicien en tête, mais nous ne faisons aucun marketing et ne poussons pas vers une utilisation en particulier.
La Particle est utilisée par un éventail de gens très large, ça va des mecs qui veulent traiter leurs boîtes à rythme et leurs boucles à des guitaristes et bassistes qui recherchent des sons expérimentaux. Beaucoup de guitaristes de jazz l'utilise pour obtenir des sons sauvages qui restent musicaux.
La Contexte s'adresse à un public plus large, notamment les guitaristes de jazz et de country qui ne veulent pas amener leur rack en tournée, ou bien des mecs qui ont grandi avec un studio dans leur chambre et cherchent ce son classique de reverb numérique.

Y-a-t-il des artistes qui t'ont inspiré à créer ces sons ?
J'ai grandi à Detroit, et il y avait là-bas un DJ nommé The Electrifyin' Mojo qui a fait découvrir le P-Funk, Kraftwerk, Heaven 17 ou encore les B-52's à toute une génération. J'écoutais les mixes de Juan Atkins, Derrick May et Kevin Saunderson à la radio et j'achetais leurs albums, ils utilisaient les synthétiseurs pour inventer une musique nouvelle. à cette même période, le hip hop de Grandmaster Flash, Run DMC et Public Enemy explorait de nouvelles frontières. Je suis vraiment tombé dans le jazz quand j'ai entendu Bitches Brew et les autres abums de la période électrique de Miles Davis, qui combinaient de nouveaux sons avec une méthode de production proche du remix.
Côté guitaristes, mes premières amours étaient Adrian Belew, Jimi Hendrix, Frank Zappa, Eddie Hazel et Pete Cosey. Tous ces gens étaient mes influences, et je continue d'apprécier les gens qui expérimentent et utilisent la technologie pour créer de nouveaux types de musique.

Travailles-tu déjà sur de nouveaux projets ?
Oui, nous avons plusieurs produits en phase de développement. Le développement du concept se fait de manière très intense, puis nous passons de nombreux mois à le raffiner. C'est un processus qui prend entre 6 et 24 mois.

Tuesday, November 12, 2013

Fantasme 135 - Elliot Easton Tikibird Firebird

http://www.sweetwater.com/store/detail/EEastonTikiL

Bien sûr elle existe aussi en droitier, mais avouez que dans ce sens-là elle est quand même encore plus excitante... Et puis ça n'est pas souvent qu'un modèle rare sort des deux côtés, il s'agirait donc de soutenir cette belle initiative !
Eliott Easton est le guitariste de The Cars, un des meilleurs groupes des années 80 britanniques. Il a un jeu très personnel, mélange de country et de pop beatlesienne, et il vient de sortir un album de surf instrumental avec son groupe The Tiki Gods. Pour l'occasion, il signe donc son deuxième modèle signature chez Gibson. Dans la lignée de sa superbe SG Pelham Blue, il a aussi choisi une custom color délirante pour sa Firebird, à savoir le Gold Mist.
Pour ne rien gâcher, les micros sont deux Classic 57, le vibrato un Bigsby et il a caché quatre petits switchs sur la plaque de protection pour contrôler les splits et le série/parallèle des micros. Et puis bien sûr le petit personnage Tiki sur la plaque ne gâche rien...

Wednesday, November 6, 2013

Obsédé de Troy Van Leeuwen - deuxième !

Décidément, le compte Twitter du guitariste des Queens Of The Stone Age, Troy Von Leeuwen, est un plaisir à suivre pour les geeks de guitare. Il y détaille ses aventures avec Fender, et en plus du modèle signature dont je vous parlais la dernière fois (ICI), il y raconte la création d'un modèlé unique par le Custom Shop. On y voyait d'abord le corps sans peinture ou acastillage (), ensuite le corps avec la sublime finition Candy Oxblood qui est aussi celle de son modèle signature (), le corps avec les deux manches montés mais sans accastillage (), et enfin le modèle terminé (photo ci-contre) ! Entre temps, Troy a rencontré Jimmy Page et a donc aussi décidé de concevoir ce modèle en hommage à l'homme qui a rendu le double manche infiniment cool.
Ce modèle mêle donc une Fender XII 12 cordes avec la tête allongée typique et un chevalet de Telecaster, et de l'autre côté une Jazzmaster. Les deux ont des repères de touche en blocs, et l'instrument prouve que quel que soit le niveau du musicien, on reste tous ultra excités à l'idée de concevoir un instrument d'exception avec des gens qui savent le faire... Conclusion ? Rendez-vous aux concerts des Queens Of the Stone Age au Zénith pour admirer la bête !

Monday, October 21, 2013

Fantasme 134 - Gibson Hank Snow

http://www.garysguitars.com/catalog/1960s-gibson-hank-snow-gia0045

Une Gibson acoustique des années 60 ça vous dit ? Si en plus je vous dit que c'est un modèle absolument unique qui a été réalisé pour une star de la country ça vous branche toujours ? Et si je vous dit 25900 dollars vous en dîtes quoi ?
Vous l'aurez compris, ce fantasme n'est pas pour tout le monde, d'ailleurs il n'y en a qu'une ! Le plus incroyable, c'est que ça n'est pas juste un modèle de série légèrement modifié avec le nom de l'artiste écrit dedans. Il s'agit d'un hybride totalement inédit. La forme est celle de la J-185 Everly Brothers, une J-200 en plus petit donc, mais on retrouve la plaque de protection et le sunburst très rouge typiques des Hummingbird de cette époque. Un liseré autour de la table évoque le herringbone des vieilles Martin, et dans la plus pure tradition country, le manche porte le nom de son ancien possesseur en incrustation. Enfin, dernier détail qui fait toute la différence, même l'arrière de la tête est ultra décoré ! On y retrouve un placage noir et la décoration en goblet de feu généralement réservée aux gros modèles jazz de la marque. Comme si ça ne suffisait pas, le logo de la marque est aussi incrusté à l'arrière... On croit rêver !


Thursday, October 17, 2013

La photo incroyable


Voilà. C'était sur le compte Twitter de Jeff Beck il y a quelques jours. Je crois qu'il sera difficile de dépasser ce degré stellaire d'awesomeness guitaristique. Merci.

Wednesday, October 9, 2013

Fantasme 133 - Fender Custom Shop Kingman

http://www.themusiczoo.com/product/18540/Fender-USA-Custom-Shop-Flame-Maple-Kingman-62-AcousticElectric-Guitar-Surf-Green/

Je l'admets volontiers : le Fender Custom Shop revient très régulièrement dans mes fantasmes. Mais là, depuis que la branche acoustique du Custom Shop a ouvert, il devient encore plus difficile de ne pas craquer. Ces grattes sont fabriquées dans la même usine que le haut de gamme Guild, autant dire qu'elles sont d'une qualité qui n'a rien à voir avec les modèles historiques Fender, qui ne sont pas franchement réputés. Cette Kingman doit donc sonner mieux que n'importe quelle vieille Kingman, mais surtout c'est une acoustique en Surf Green avec tête assortie ! Le jour où vous trouvez quelque chose de plus cool je demande à voir.

Sunday, October 6, 2013

Obsédé de Troy Van Leeuwen

Le dernier Rig Rundown posté sur l'excellent site de Premier Guitar est une interview de Troy Van Leeuwen, le deuxième guitariste des Queens Of The Stone Age (mais aussi guitariste de A Perfect Circle). Je considère le nouvel album de Queens, ... Like Clockwork, comme le plus grand album du monde, et j'ai pris une de mes plus grosses claques en l'écoutant live au Trianon, vous imaginez donc bien que j'ai analysé cette interview dans les moindres détails, y compris les gros plans sur les réglages de pédales et d'ampli de mon ami Troy.
Pour commencer, son ampli principal est un Vox AC30 récent de la série Handwired, qu'il règle avec le volume à peu près à midi, donc déjà un poil crunchy. Toutes les pédales d'overdrive qu'il utilise (notamment Way Huge Green Rhino et Pork Loin) sont réglgées avec le volume à fond et très peu de gain, en gros comme des boosters pour pousser l'ampli plutôt que d'empiler plusieurs sources de saturation. Pour ceux d'entre vous qui jouent crunchy à la base et veulent varier leurs sons en restant dans un grain cohérent, il s'agit d'une véritable recette magique...
Côté guitares c'est carrément le bon goût absolu : il vient de se faire fabriquer un instrument par Echopark (dont vous aviez entendu parler dans le fantasme 84), mais surtout il joue avec le prototype de son modèle signature chez Fender. Au Trianon, il avait une Jazzmaster American Vintage en Shoreline Gold (donc à priori pas custom), mais là il a craqué : on garde les boutons de la American Vintage, mais on gagne des blocs et un binding sur la touche (façon post-66 donc) et la tête est assortie dans l'incroyable finition Candy Oxblood (qui paraît noire sans lumière et rouge à la lumière). En allant sur le compte Instagram de Troy on en apprend un tout petit peu plus :


Déjà, cette Jazzmaster est effectivement belle comme le jour, mais surtout on apperçoit à l'arrière de la tête l'inscription "Made In Mexico". Ben alors Troy ? On joue dans le plus grand groupe du monde sur des guitares pas chères ? Le fait qu'il ait déjà assuré des concerts des Queens avec une Squier Vintage Modified laisse à penser qu'il fait partie de ces gratteux pour qui le prix n'a pas d'importance, et il y a fort à parier que sa Jazzmaster signature aura un rapport qualité / prix très aguichant... Et vous, vous auriez préféré une signature US ou même chinoise ?

Tuesday, October 1, 2013

Fantasme 131 - Gibson Reverse Flying V Korina

http://www.chicagomusicexchange.com/new-arrivals/vintage-used/gibson-reverse-flying-v-korina-2007/

Cette guitare est la preuve absolue que les ingénieurs Gibson prennent de la drogue en très grande quantité. Lorsqu'ils ont lancé les séries Guitar Of The Week en 2007, ils en ont profité pour faire des éditions limitées de grand n'importe quoi, et je pense que dans le genre, cette Flying V retournée remporte la palme absolue. Je l'imagine encore moins confortable que V dans le bon sens, et même debout l'accès aux aigus doit être dégueulasse. Reste le look, et là c'est une question de goût... Je pencherais pour l'erreur de casting, à moins que tout le groupe ne joue de la musique à l'envers sur des instruments à l'envers,en portant des fringues à l'envers sur une scène à l'envers. Et là c'est l'idée du siècle.

Monday, September 30, 2013

Concours Fender - à vos votes !

https://apps.facebook.com/v_contest/?vid=105&page_id=100472503350989

Je sais c'est honteux de profiter de ce pauvre blog innocent pour ramener des votes, mais on fait ce qu'on peut... L'idée ? Fender vient de lancer un concours avec le site Guitariste.com et le défi est de jouer sur un playback concocté par Brice Delage. J'ai ajouté ma contribution, et voilà que je suis plutôt bien parti dans la course... Alors je compte sur vous pour voter ! Il suffit de cliquer sur le lien plus haut et de cliquer sur le petit pouce vert en bas à gauche.
Qu'est-ce qu'il y a à gagner au juste ? Une guitare ! Mais pas n'importe quelle guitare... Celle que le gagnant choisira ! Il sera invité à choisir sa belle au showroom Fender, et du coup on gagne beaucoup plus qu'un simple instrument : on gagne la possibilité d'une rencontre... C'est presque trop beau pour être vrai ! à moins que vous ne votiez pour ma vidéo... Merci d'avance !

Monday, September 23, 2013

Fantasme 130 - Collings 02H 12

http://willcuttguitars.com/collings/collings-acoustics/collings-02h-12-string-526

Encore à vous rabattre les oreilles avec Collings ? Eh bien oui, et ça n'est pas prêt de s'arrêter... Je ne crois pas avoir déjà vu une autre 12 cordes de chez eux, et celle là a absolument tout pour plaire. Ils n'ont vraiment rien raté : petit corps trop mignon, jonction manche / corps à la douzième case, tête ajourée mécaniques vers l'arrière... Je n'ai pas gardé ma 12 cordes acoustique, mais je pense que si j'avais celle là je trouverais d'autres trucs à faire avec, et je dois avouer que pour les grosses rythmiques californiennes à la Tom Petty ou pour le blues façon Leadbelly, c'est quand même un outil bien utile... La prochaine ?

Monday, September 16, 2013

Les sorties de la rentrée !

Une fois n'est pas coutume, nous allons parler de ce pour quoi tous les beaux instruments dont je vous parle ici ont été conçus : la musique !!! En effet, il n'y a pas que le Guitar Porn dans la vie, il faut aussi se nourrir et les oreilles et à ce sujet la rentrée discographique est bien remplie... Je vous propose donc un petit tour d'horizon des disques qui vont rythmer l'arrivée de l'automne.


Sortie le 3 Septembre
Nine Inch Nails : Hesitation Marks
Le dernier album de Nine Inch Nails date de 2008, on commençait donc à trouver le temps long sans les bidouilles électroniques glaciales de Trent Reznor. En espérant qu'il reste des traces d'Adrian Belew (qui a tourné pendant quelques semaines avec le groupe) sur cet album...

Sortie le 10 Septembre
Sheryl Crow : Feels Like Home
La nouvelle maison de Sheryl, c'est Nashville, et cet album est annoncé comme le plus clairement teinté country de sa carrière. Peter Stroud est de retour aux guitares, accompagné de l'ex-Black Crowes Audley Freed, on devrait donc être servis côté guitares bien roots, le tout au service de compos qu'on imagine à la hauteur de ce à quoi Sheryl nous a habitués.
Elton John : The Diving Board
Le nouveau Elton John a été produit par T. Bone Burnett, qui avait déjà enregistré l'excellent The Union en duo avec Leon Russell. On peut logiquement espéré que le producteur l'aura poussé dans un direction plus brute et moins polie que d'habitude, et là j'achète !


Sortie le 17 Septembre
Elvis Costello And The Roots : Wise Up Ghost
Le groupe The Roots, entre soul et hip hop, est devenu le groupe résident du talk show américain Late Night With Jimmy Fallon. Ils accompagnent donc beaucoup d'artistes qui passent dans l'émission, et quand ils y ont accompagné Elvis Costello le courant est tellement bien passé qu'ils ont décidé de faire cet album ensemble. Costello y revisite son back catalogue en réécrivant certaines de ses chansons, avec bien sur plein de nouveau matériel, et vu la classe des deux parties impliquées, le résultat devrait être très chouette.
The Band : Live At The Academy Of Music 1971
En 1971, le groupe roots The Band conclut l'année par une série de concerts,documentée ici par quatre CDs et un DVD. Connaissant le talent de Robbie Robertson et sa bande pour faire sonner n'importe quel morceau, il devrait là y avoir de quoi se régaler.

Sortie le 24 Septembre (là c'est l'avalanche)
Dream Theater : Dream Theater
Il aura fallu attendre plus de vingt ans pour que le groupe de métal progressif sorte un album éponyme, et c'est aussi l'occasion d'intégrer le nouveau batteur Mike Mangini dès le stade de composition, ce qui devrait donner un peu de renouveau dans ce monde de brutes. Ne vous inquiétez pas, il y a quand même un titre de 22 minutes divisé en cinq parties.
Gov't Mule : Shout
Le groupe de Warren Haynes se prête à l'exercice de l'album de guests, mais là où leur The Deep End faisait défiler les bassistes invités, c'est ici un cast de chanteurs qui posent leurs organes sur ce nouvel opus. Elvis Costello, Glenn Hugues, Ben Harper, Dr John et Steve Winwood... ça devrait le faire.
Allen Toussaint : Songbook
Le génial chanteur / pianiste et songwriter de la Nouvelle Orléans revient sur quelques belles pièces de son catalogue seul au piano. Soit c'est une pépite, soit ça n'aura aucun intérêt, réponse le 24...
Megadeth : Countdown to Extinction Live
Suite à l'album Rust In Peace joué en entier sur scène pour ses vingt ans, Megadeth nous refait le coup avec l'album suivant, Countdown To Extinction, ici joué du début à la fin. Marty Friedman n'est plus là mais Chris Broderick s'en sera probablement très bien tiré, je lui fait confiance là dessus.

Sortie le 8 Octobre
KoRn : The Paradigm Shift
Le premier album de KoRn avec Munky ET Head depuis 2003, on peut donc espérer qu'ils auront mis le paquet... Avec ce groupe tout peut arriver, donc patience.

Sortie le 15 Octobre
Pearl Jam : Lightning Bolt
Dixième album du groupe de Seattle, depuis quatre ans qu'on attendait ça ! Ils ont pas mal tourné entre temps, on peut donc imaginer que l'énergie du live se retrouvera sur galette.
Paul McCartney : New
Un nouveau McCartney ! Le dernier date quand même de 2007, et sur celui là certains titres ont été produits par l'homme derrière Amy Winehouse et Bruno Mars... Quelque chose me dit que ça sera très pop tout ça.

Voilà ! En espérant vous avoir donné envie d'en écouter un ou deux, rendez-vous en Novembre pour les verdicts divers et variés... Bonne écoute.

Thursday, September 12, 2013

Test - Powertrain 1250

Vous connaissez tous Pedaltrain, LA référence du pedalboard. Il faut dire que leurs produits sont ultra simples, bien pensés et très efficaces. Jusque là ils proposaient deux accessoires : un pedal riser pour surélever ses pédales, et un kit pour installer son alim en dessous de son board. Pas de quoi faire un catalogue très varié donc.
Eh bien voilà qu'ils se mettent aux alimentations ! Et ils font directement leur entrée dans ce marché bien occupé avec deux produits : le Volto qui est une mini alim dans le style de la Sanyo qui se recharge par USB, et le 1250 qui nous intéresse ici. L'intelligence de Pedaltrain (rebaptisé pour l'occasion Powertrain, logique) est de ne pas s'être contenté d'un circuit générique qu'ils auraient pu concevoir eux-mêmes. Comme toute personne intelligente qui sait reconnaître ses limites, ils ont su s'entourer de gens talentueux pour faire les choses avec eux. Ils ont donc demandé à Creation Audio Labs, une petite marque que l'on connaît pour l'excellente pédale boutique Holy Fire, de créer le circuit du 1250.

Le marché des alims est pour le moins saturé, et le Powertrain a l'ambition de ne pas s'embêter avec l'offre moyenne. On parle ici d'un produit très haut de gamme, qui vient ouvertement concurrencer la référence du genre : le Voodoo Lab Power 2. Comme le VL, on dispose de sorties complètement isolées pour un fonctionnement le moins bruyant possible, et comme sur le VL il y a un circuit de Sag, qui permet de réduire le voltage de sortie pour donner l'impression d'une pile usée dans une fuzz, un effet très utilisable. Le VL a deux sorties avec Sag, le Powertrain met ce réglage à disposition sur quatre sorties, ce qui permet bien sûr de prévoir le voltage de chaque pédale de gain sur le board : bien vu. Ce quatre sorties sont complètement isolées, et un cinquième circuit partage quatre autres sorties. Enfin, la première sortie Sag permet de régler son voltage sur 9, 12, 15 ou 18 volts via un sélecteur (qui est celui de la deuxième photo, la photo d'en haut devait être un prototype).
L'installation sur un Pedaltrain est le seul point noir (le comble !) : vu que la prise pour le secteur est sur la tranche et pas du côté opposé des sorties pédales (là où on la trouve sur une VL), les ouvertures à l'arrière du board permettent juste de faire passer l'alim mais on ne peut pas se brancher en mettant la prise en face de cette ouverture. Dommage, d'autant plus que du coup le kit de montage pour Voodoo Lab ne marche pas avec le Powertrain.
à l'usage, le Powertrain est clairement un produit haut de gamme. Contrairement au VL qui est acheté dans la version correspondante au pays dans lequel vous vous trouvez, le Powertrain peut être configuré en 110 ou 220 volts, avec tous les adaptateurs secteurs possibles livrés dans le lot. L'utilisation est ultra silencieuse, même quand on mélange les pédales (dans mon cas un Torpedo C.A.B. en 12 Volts, une Line 6 MM4 avec l'adaptateur Visual Sound pour l'alimenter, une fuzz saggée et diverses overdrives), et le côté massif du 1250 donne une impression rassurante de fiabilité et de solidité.
Quand ils s'énervent chez Pedaltrain ils ne font pas semblant...

Monday, September 9, 2013

Fantasme 129 - Music Man Armada

http://www.chicagomusicexchange.com/new-arrivals/new/music-man-armada-black-gold-opaque/

Mais oui, parfaitement, je m'intéresse aussi aux nouveaux instruments ! Jusque là j'ai toujours trouvé les Music Man irréprochables, très bien finies, hyper confortables à jouer, mais toujours avec un son un peu passe partout qui ne m'attire pas forcément... Surtout que j'ai déjà une Strat. Mais voici la nouvelle création du département guitares de Ernie Ball, et dès le premier coup d’œil la Armada me frappe comme un modèle au look unique qui ne paraît pas pour autant impossible à assumer comme un amateur de vieilles choses comme moi. Le triangle au centre de la table donne un équilibre particulier, et cache un manche acajou traversant qui rejoint un corps acajou surmonté bien entendu d'une table érable. En gros, il s'agit d'une Les Paul à manche traversant fabriquée avec les méthodes drastiques de Music Man. Trop beau pour être vrai ? Je demande à voir !

Thursday, September 5, 2013

Fender craque son slip












Voilà ce qu'on peut trouver en ouverture du site de Fender : une pub pour la Coronado et la Starcaster ! Pour info, la première était fabriquée entre 66 et 72, tandis que la seconde a eu une durée de vie de 76 à 82 et doit quasi-uniquement sa survie dans le coeur des amateurs à son utilisation par Johnny Greenwood de Radiohead. Elles représentent la tentative de Fender de concurrencer Gibson sur le terrain des guitares quart de caisse, et deux échecs cuisants dont le prix sur le marché du vintage n'a jamais été faramineux. Eh bien les revoici, fabriquées en Chine cette fois ci, au coeur de la série Modern Player (avec des micros type TV Jones sur la Coronado).

Mais Fender ne s'arrête pas là : ils rééditent aussi les amplis Silverface qui allaient avec ces guitares. Clairement, l'époque post-CBS n'est plus un tabou et la marque californienne revisite son passé même le moins glorieux... à quand une Katana dans la série American Vintage ? Les silverface sont de bons amplis mais la plupart des joueurs sérieux ont fait modifier les leurs pour qu'ils se rapprochent des blackface déjà réédités depuis belle lurette. Le look est plutôt sympa, mais en quoi le voicing de cette réédition sera-t-il vraiment différent ? Trois modèles dans la gamme en tout cas : Princeton Reverb, Deluxe Reverb et Twin Reverb. Pas de Champ ? Non, pas de Champ !

D'autre part, à la suite du Greta et de l'Excelsior, voici venir le Rampart, le nouvel ampli de la série Pawn Shop. 9 watts, haut parleur douze pouces et deux canaux. Deux canaux pour un ampli typé années 50 visuellement ? Oui mais chaque canal n'a qu'un contrôle de volume, tout va bien donc... Pas idiot de la part de Fender de draguer les gens qui veulent jouer à la maison, mais dans ce cas pourquoi ne pas carrément sortir un 2 watts comme le Greta mais avec un douze pouces pour plus d'ampleur dans les graves ? Clairement le machin idéal dans ce genre n'a pas encore été fabriqué... J'attends !


La réédition la plus excitante à mon humble avis vient de Squier : il s'agit de la Bass VI !!! Cet incroyable instrument, déjà réédité dans la gamme Pawn Shop l'année dernière, revient mais cette fois ci dans une version bien plus fidèle à l'originale : pas de sélecteur façon Strat, pas de micro double au chevalet, on retrouve les trois simples de Jaguar et les sliders qui vont bien. Et puis ils ont eu la bonne idée de la rééditer façon fin 60 avec les repères en bloc sur la touche... Classe ! Pour 300 euros, je pense que je vais craquer... Et pour tous les autres qui n'avaient pas envie de mettre plus du double dans un instrument qui ne sert pas non plus tout le jours, Fender est là !

Et puis parce qu'il faut bien rêver : le Custom Shop sort une superbe basse signature Dusty Hill, qui n'est autre que le responsable des fréquences graves chez ZZ Top. Il s'agit d'une Precision Bass type début 50 avec la tête à l'envers (sur le modèle de ce qu'utilise le barbu en tournée depuis un bon moment déjà), sauf qu'elle est dorée et équipée d'un micro Seymour Duncan. Même pour le non bassiste avouez qu'elle a un côté plus que sympathique non ?
Bref voilà une rentrée bien chargée chez Fender avec des bonnes idées et d'autres idées plus discutables... Vous en dîtez quoi ? Qui veut un Silverface pour brancher sa Starcaster ?

Monday, September 2, 2013

Fantasme 128 - Gibson CS-336 Pelham Blue

http://www.themusiczoo.com/product/19041/Gibson-Custom-Shop-Limited-Edition-CS-336-Pelham-Blue/

C'est comme une 336, c'est-à-dire une mini 335, mais avec les ouïes en diamant et la tête de Firebird comme sur une signature Trini Lopez, le tout en finition Pelham Blue. Vous voyez l'idée ? Il s'agit bien sûr d'une mini Dave Grohl non officielle,comme les fans l'auront tout de suite vu. Et vu que je ne fais pas la taille de Dave Grohl, l'idée me plaît beaucoup.

Wednesday, August 28, 2013

Test - Red Panda Particle

J'ai déjà eu l'occasion de vous parler de l'excellente reverb Red Panda Context (le test est ICI), mais là c'est la pédale qui m'a définitivement scotché sur place ! J'aime particulièrement le fait qu'elle propose un effet qui n'existe pas sur une autre pédale, ce que Red Panda appelle un "délai granulaire". Si j'ai bien compris, la Particle découpe le signal en petits samples et lui fait subir différents traitements, soit en lien avec le delay soit en lien avec le pitch shifter.
Dit comme ça il est difficile de se faire une idée, donc pour une fois je vous invite dès maintenant à écouter mes exemples audio :
https://soundcloud.com/beurks/obs-d-de-guitare-demo-red-1

Comme vous pouvez l'entendre, la richesse de cette petite boîte est très impressionnante. Selon les réglages, on passe d'un ring modulator à un effet stutter en passant par un pitch qui grince. On pense au POG, à la Freeze, bref à ces pédales qui passionnent les chercheurs de sons hors du commun. Les réglages sont peu nombreux mais demandent un peu de doigté étant donné qu'ils changent de rôle selon le preset selectionné (5 presets de delay et 3 presets de pitch). Le réglage de blend (dosage de l'effet par rapport au signal direct) est très bienvenu puisqu'il permet d'utiliser des sons vraiment barrés sans pour autant perdre le propos musical, l'idéal pour la pop avant-gardiste façon Radiohead.
On peut bien sûr trouver des sons plus classiques de delay, de reverse delay ou de pitch dans cette petite boîte mais ça reviendrait à utiliser un ipad pour faire du traitement de texte. Parmi les très nombreux sons disponibles, j'ai particulièrement flashé sur le delay pitch, qui change la hauteur des répétitions de manière aléatoire, un effet vraiment saisissant et tout à fait utilisable. Mais j'ai tout autant aimé tourner les boutons au hasard pour écouter ce qui se passe...
Sur le côté, on trouve même un jack d'entrée pour une pédale d'expression, bref avec la Particle attendez-vous à découvrir encore de nouveaux sons quelque mois après l'avoir ajoutée à votre arsenal. Un beau joker sur un pedalboard plus traditionnel...

Monday, August 26, 2013

Fantasme 127 - Fender Dual 8 Professional 1954

http://www.umanovguitars.com/store/item/1954-fender-dual-8-professional/

Quel guitariste n'a pas un jour caressé l'ambition de se mettre au lap steel, voire même au pedal steel ? Pour donner envie de s'y mettre, je vois mal de meilleur argument que cet incroyable Fender d'époque, un lap steel à deux manches de huit cordes chacun... Vous remarquerez la belle finition blonde et les potards qui rappellent fortement la Telecaster. D'ailleurs quand on compare le prix auquel cette pièce de collection est vendue par rapport au reste du catalogue Fender de 1954, on peut presque dire que c'est une affaire. Presque.

Friday, August 23, 2013

Interview - Bach To Rock

J'ai eu l'occasion de visiter plusieurs écoles de musique lors de mon séjours américain, et je voulais donc partager avec vous cette interview de Brian Gross, le président de Bach To Rock. Cette école, fondée en 2007 et qui compte actuellement huit branches, propose des cursus très variés, comme son nom l'indique (le nom se traduit littéralement par "de Bach au rock"). Cet entretien est aussi l'occasion de se pencher sur la manière dont on enseigne la guitare aux Etats Unis, avec un accent systématique sur le plaisir de jouer. Est-ce qu'il ne manquerait pas une institution du genre dans notre bonne France ?

- Qu'est-ce qui distingue Bach To Rock du reste des écoles du pays ?
- Nous croyons au fait qu'un étudiant apprend mieux lorsqu'il joue la musique qu'il aime le plus. Notre étudiants peuvent choisir parmi une grande variété d'instruments comme la batterie, la guitare, le piano, la voix, le violoncelle, la trompette, le violon, la clarinette et la flûte. Avec des arrangements musicaux faits sur mesure en fonction de l'instrument, du niveau de compétence et du style préféré, les étudiants progressent plus vite et sentent qu'ils ont vraiment accompli quelque chose. BTR transforme l'enseignement musical en un sport d'équipe en rassemblant cours individuels et répétitions en groupe pour que les étudiants restent motivés.


- Comment expliques-tu votre succès ?
- Notre expansion peut s'expliquer par le fait que les américains n'ont jamais été aussi intéressés par le fait de jouer d'un instrument, tout particulièrement avec la popularité de shows comme American Idol, X Factor, The Voice, Glee et de phénomènes de la culture pop comme Guitar Hero, Rock Band et iTunes. Le budget des programmes artistiques et musicaux continuent d'être réduits dans les écoles et Bach To Rock répond à une demande croissante pour une éducation musicale de haute qualité.

- Qui est votre étudiant typique ?
- Nous proposons de nombreux programmes pour les étudiants de tous âges, entre 9 mois et 90 ans.Certains d'entre eux sont des musiciens chevronnés, tandis que d'autres n'ont aucune expérience musicale.

- Quelle est la situation actuelle de l'éducation musicale aux Etats Unis ?
- D'après la National Association Of Music Merchants (NAMM), près d'un Américain sur dix possède un instrument. Pourtant, le marché de l'éducation reste fragmenté et aurait besoin d'une marque nationale. Bach To Rock est bien placé pour remplir ce rôle.

Tuesday, August 20, 2013

Fantasme 126 - Taylor 526 First Edition

http://www.themusiczoo.com/product/18475/Taylor-526-First-Edition-All-Mahogany-Grand-Symphony-Acoustic-Guitar/

J'ai toujours trouvé que les Taylor ont un côté un peu trop brillant, mais avec la nouvelle série en tout acajou je dois avouer que mes certitudes ont été bien bousculées...L'acajou amène des médiums plus présents par rapport aux instruments un peu trop typés "hi fi" qui sont les plus courants pour la marque. Comme un bonheur n'arrive jamais seul elle est absolument furieuse visuellement, avec cette sobre mais très efficace décoration de touche et la belle teinte de l'acajou de la table.

Saturday, August 17, 2013

Bouquin - The Ibanez Electric Guitar Book

Après l'excellent bouquin sur Squier (voir chronique ICI), c'est maintenant à Ibanez que Tony Bacon s'attaque, par la face électrique - les acoustiques sont mentionnées dans le récit des débuts mais on se concentre ensuite sur le côté branché de l'affaire.
On passe par l'époque des fameuses lawsuit, les copies Gibson à la quasi-identique (même si, comme on l'apprend dans le bouquin, il n'y a pas eu de procès, juste un arrangement à l'amiable), puis par l'apparition progressive des modèles propres à la marque, en passant des expérimentations plus ou moins douteuses en collaboration avec les musiciens du Grateful Dead (style EQ embarquée bien complète). Mais la révolution arrive bien sûr avec la JEM, le modèle de Steve Vai dont l'importance dans le développement d'Ibanez ne peut pas être surestimée : c'est non seulement le modèle qui a donné une vraie légitimité et une énorme exposition à la marque auprès du grand public, mais aussi le modèle sur lequel apparaissent de nombreuses caractéristiques qui deviendront indissociables de Ibanez, à partir de leur déclinaison sur le modèle RG550, une version moins chère de la JEM qui a connu un succès monumental. Et tout ça sans compter le fait que Vai est aussi à l'origine de la première sept cordes de la marque, la Universe.
Là où Bacon avait déjà réussi à me convaincre qu'une Squier peut être un instrument excitant, il vient de réaliser exactement la même chose avec Ibanez... On se replonge avec plaisir dans les modèles improbables des années 90, comme la Iceman étoilée de J (White Zombie) ! Merci pour cette belle rétrospective, et pour les fans de Ibanez comme pour les détracteurs, voilà une lecture qui devrait vous apprendre pas mal de choses.

Wednesday, August 14, 2013

Fantasme 125 - Gibson L7C Gold 1949

http://www.chicagomusicexchange.com/new-arrivals/vintage-used/gibson-l-7c-gold-1949/

Une grosse Gibson de jazz vintage, ça a déjà quelque chose d'excitant et d'intimidant à la fois. Quand en plus elle arbore un unique P90 en position manche, les mains commencent à trembler. Celle ci dépasse les bornes avec une finition Gold Top datant de 1949 (trois ans avant le lancement de la Les Paul donc), ce qui en fait un exemplaire historique et très probablement unique. Comme si elle n'était pas assez unique, elle présente aussi un sélecteur pour passer d'un réglage de volume / tonalité à un autre : rusé ! Si jamais je me mets au jazz un jour, je sais sur quoi je veux jouer.

Monday, August 12, 2013

Obsédé de New York : les magasins qui vont bien

Je viens de me faire une semaine de vacances à New York City (je sais, je sais, ma vie est un enfer), et comme tout obsédé qui se respecte, j'ai fait la tournée des magasins qui vont bien. Pour ceux qui y vont moins souvent (ou qui y vont avec des gens moins patients que moi) et qui n'auront pas l'occasion de tous les faire, je vous propose ce petit guide parfaitement subjectif.
Première constatation pour commencer : il faut arrêter de se pignoler sur la supposée différence énorme de prix entre les Etats Unis et la France. Le prix du dollar à l'heure actuelle (0,80 euros voire moins) est clairement une bonne nouvelle pour les achats à l'étranger, mais les instruments sont à peu près vendus au même prix en dollars. Vous économisez donc environ 20 à 25%, et quand on prend en compte la galère possible pour ramener la guitare (noooon pas la soute !), et les frais de douane si ils vous chopent (pas la peine de faire le coup de "c'est la mienne je la ramène", ils ont l'habitude et ça va les énerver...), ça devient nettement moins intéressant. Sur les grattes vintage, les prix sont même souvent plus élevés, selon la simple règle économique de l'offre et de la demande : en France, une Strat Fiesta Red de 63 intéresse 200 mecs. Aux Etats Unis, ils sont au moins dix fois plus nombreux sur le coup. Conséquence ? Elle est plus chère. Logique.
Mais alors, me direz-vous avec les larmes aux yeux et des trémolo dans la voix, quel intérêt y a-t-il à acheter un instrument chez l'Oncle Sam ? La réponse est très simple : le choix. En France, une 335 des années 60 est une rareté extraordinaire. Là-bas, vous aurez le choix de la couleur. Ce choix permet donc de comparer plusieurs modèles très proches (quand on met 5000 euros dans une guitare c'est appréciable) et de faire confiance à son coup de cœur plutôt qu'à se dire que cet ampli à 2000 euros doit être bien puisque c'est un Champ d'origine. Là-bas, vous aurez cinq Champ d'origine, chacun avec un son différent et dans un état différent, pour repartir avec l'outil qui vous correspond le mieux.
Maintenant que vous avez l'eau à la bouche, je vous propose un petit voyage du Sud au Nord de l'île...
- Ludlow Guitars (172 Ludlow Street, dans l'East Village) : Un magasin assez grand avec une cabine d’essai insonorisée. La sélection vintage est quasi-inexistante et j'y ai même vu une acoustique Kalamazoo toute pourrie des années 30 à 1500 dollars, donc bien au-dessus de sa côte. En revanche, c'est le royaume du boutique. Leur sélection de pédales est hallucinante (Strymon, EHX, Analog Man, JHS, et tellement d'autres), ils ont aussi beaucoup de Fano, de Trussart et une belle collection d'amplis (Tone King, Carr, Swart...). Pour ceux d'entre vous qui cherchent du matos neuf très haut de gamme, en électrique seulement (leur rayon acoustique ne dépasse pas les 2000 dollars).
- East Village Music Store (21E, 3rd, East Village aussi) : Un tout petit magasin qui ressemble plus à un stand de brocante. On trouve beaucoup de vieux amplis, dont certains intéressants (un vieux Guild, un Deluxe reissue 57 de Fender version noire), et quelques pédales (dont un Vibrato Boss, la fameuse VB2, à près de 500 dollars quand même !), et côté guitares pas grand chose à bouffer : deux Les Paul Classic et une G&L pas très belle. Pour ceux qui aiment chiner, mais ne vous attendez pas à l'affaire du siècle, eBay est passé par là.
- Rivington Guitars (73E, 4th, toujours East Village) : Une seule pièce pas très grande, mais le magasin est pourtant très clair et surtout il y a beaucoup de très belles pièces. La spécialité maison, c'est la guitare qu'on trouvait jadis dans les Pawn Shops : les Kay, Silvertone, Harmony, et autres Fender Mustang. J'en passe et des meilleures, vous vous en doutez ! Les prix sont raisonnables mais clairement ces guitares sont devenues les cibles des collectionneurs qui n'ont pas les moyens de se craquer une Les Paul 59 et ont donc gravement pris en côte au cours de la dernière décennie. Mais si vous décidez d'acheter une guitare dans ce genre, l'argument de pouvoir en essayer plusieurs est d'autant plus fort que leur qualité variait encore plus que chez les grandes marques. Il y a aussi une belle sélection de vieux lap steels.
- Matt Umanov (273 Bleecker Street, dans le Greenwich Village) : Ce magasin est une institution est se trouve sur la légendaire Bleecker Street (déjà on réécoute le titre de Simon & Garfunkel, et pour la soirée on reste pour voir un concert au Bitter End ou au Poisson Rouge, à deux pas). L'une des plus belles sélections d'acoustiques vintage : du Martin et du Gibson comme s'il en pleuvait, y compris des douze cordes et tenor quatre cordes, avec un staff qui s'y connaît méchamment. La sélection électrique est correcte aussi, quelques belles pièces chez Gretsch en particulier. Pour ceux qui cherchent l'acoustique de leur vie.
- Guitar Center (25W, 14th, à deux pas de Union Square) : Là c'est un magasin énorme, avec des guitares du sol au plafond de partout. La sélection de neuf est colossale, surtout chez Gibson et Fender, mais pour autant le vintage est loin d'être laissé pour compte, toujours dans ces deux marques. Pas de Silvertone ou de Rickenbacker (une ou deux, d'accord...), mais des Junior, des 335, et des Tele comme s'il en pleuvait. J'y ai même vu un superbe Fender Harvard, un combo Tweed ultra rare... Pas mal de belles acoustiques neuves aussi, dont une Hummingbird noire et une Martin Johnny Cash. Bref, un arrêt quasi-obligatoire.
- 30th Street Guitars (236W, 30th, Midtown) : Un tout petit magasin mais une belle sélection de pièces vintage. Du classique mais aussi de inattendu, et pas mal de pédales boutique. De quoi chiner, surtout en électrique, à la recherche de l'affaire qui fera tourner la tête.
- Sam Ash (333W, 34th, Midtown aussi) : Depuis la fermeture de Manny's, il ne restait plus que Sam Ash et Rudy Pensa pour représenter l'héritage de la glorieuse 48th Street, LA rue historique des magasins de musique de la grosse pomme. Rudy's est désormais seul sur la 48ème (et je n'y suis pas allé cette fois-ci, mais la dernière fois j'y avais vu de très beaux modèles vintage mais derrière une vitre !), et Sam Ash a descendu 14 rues pour un nouveau magasin en perdant au passage un peu d'espace... Les temps sont durs. En revanche, le matos présenté est très alléchant : quelques belles pièces vintage, mais surtout la meilleure sélection de New York en Custom Shop Fender et Gibson, dont pas mal d'archtops. Quelques belles acoustiques haut de gamme aussi. Bref, pour le fan des deux grandes marques qui cherche du neuf top niveau, il y a de quoi faire.

Enfin, même si il est dans Brooklyn (Grand Street) et pas Manhattan, je tiens absolument à mentionner Southside Guitars. J'ai adoré la sélection de ce magasin qui fait quasi-exclusivement du vintage. On trouve des pièces assez traditionnelles (Les Paul Junior ou Deluxe, Tele, Jaguar en Custom Color d'origine...), mais il y a surtout une sélection impressionnante d'amplis de petite puissance qui font rêver, style National et Gibson. Des combos au look à tomber par terre et qui sonnent de manière très lo fi. Évidemment, si vous en ramenez un, n'oubliez pas adaptateur 110 volts... Enfin, sur Staten Island il y a les fameux Mandolin Brothers et leur catalogue d'acoustiques à 50 000 dollars et plus. Je n'ai pas eu le temps d'y faire un saut mais ça sera sans doute l'objet d'un prochain séjour ! Et vous quelles sont vos expériences shopping à NYC ?