Sunday, April 21, 2013

Frankfurt calling

Comme tous les ans depuis cinq ans, je suis allé faire un petit tour à Francfort à l'occasion de la Musikmesse, mais pour cause d'écriture d'un bouquin (oui encore un !), je ne me suis libéré que le samedi après-midi. Ceci dit, vu le peu de nouveautés présentées et l'incroyable bruit permanent (à peu près quatre fois plus fort qu'au NAMM, un comble !), je crois que c'était parfaitement assez ! Première constatation : Warwick n'était pas là... ça peut paraître un détail, mais non seulement Warwick est une des plus grosses marques Allemandes, et surtout les années précédentes ils occupaient à peu près la moitié du premier étage. Désormais le premier étage est réservé aux cuivres... faîtes gaffe les mecs faut acheter des guitares, pas se faire bouffer par les soufflants quand même !
Quelques beaux objets ont quand même retenu mon attention... Pour commencer, le Custom Shop Fender avait amené quelques belles choses, en particulier un mur entier de Tele avec logo type 70, humbucker en position manche, Bigsby et surtout trois incroyables finitions Paisley : le rose originel, bleu et vert. Pour brancher tout ça, il suffit bien entendu de mettre la main sur cette incroyable Twin Reverb 65, lui aussi paisley... Seule question essentielle : qui va prendre la peine de fabriquer un jack paisley histoire de brancher l'une dans l'autre ?
Comme nous sommes en Allemagne, Sandberg était là et il ne font plus uniquement des superbes basses façon Fender relic, mais il se sont mis aux guitares et ils ont amené une bêbête qui m'a beaucoup plus : la Florence Flat 90, une sorte de Les Paul Junior double cut plus étroite. On retrouve ce même esprit dans les nouvelles Lâg, les Roxanne Racing qui ont aussi cette forme mais deux P90, les Phat Cat Seymour Duncan dont je suis absolument fan. Et pour ne rien gâcher la marque française leur a choisi des couleurs bien pastel sans trace d'érable flammé dégueulasse... Si ça se trouve en 2022, toutes les guitares au Musikmesse auront un seul P90 ! Je croise les doigts.
Au rayon acoustiques, c'est chez Taylor que ça se passait. Il m'avaient déjà scotché avec leur nouvelle série de jumbos Grand Orchestra (ils présentaient d'ailleurs une édition limitée de la belle entièrement en koa... miam), mais ils avaient aussi réservé une nouvelle série à part entière pour le Messe, la 500 revue et corrigée en tout acajou ! Jusque là les seuls modèles en tout acajou de la marque étaient des guitares de voyage (Baby Taylor et GS Mini), mais là on tape quelques centaines de mètres plus haut... J'ai eu la chance de jouer sur toute la série de prototypes présents sur leur stand, et je dois avouer que je n'ai jamais été aussi convaincu par une Taylor ! Il y a toujours l'équilibre et le tranchant typique de la marque mais avec une compression naturelle et une chaleur qui m'a carrément rappelé ma Kalamazoo adorée des années 30. J'ai particulièrement sur la dreadnought 520 et la Grand Concert à 12 cases hors corps 522TF.
Enfin, côté effets, je n'ai pas pu passer à côté des petites Bogner qui ont l'air bien excitantes... Déjà, elles font partie de pédales les plus jolies jamais conçues, et chacune d'entre elle se concentre sur un type d'overdrive / distorsion précis. Elles intègrent un transformateur de sortie miniature pour se rapprocher le plus possible du rendu d'un ampli. On a entendu l'argument sous d'innombrables formes, mais de la part d'une maison comme Bogner on aurait un peu plus tendance à écouter... Je teste ça dès que possible et on se fera une idée !

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