Tuesday, April 17, 2012

Musikmesse de Francfort 2012

Je n'avais pas eu l'occasion de vous faire part des conclusions de mon voyage à Francfort, me voilà donc ! Première constatation : c'est de plus en plus vide et calme, et s'il n'y avait pas Warwick le deuxième étage n’existerait pour ainsi dire pas. Deuxième constatation : il y a très peu de nouveautés présentées au Musikmesse qui n'ont pas déjà été vues au NAMM.
Malgré tout, quelques chouettes nouveautés ont retenu mon attention !
On commence par une acoustique : la Martin signature du chanteur / guitariste de Wilco, Jeff Tweedy, est vraiment belle à tomber par terre, avec un sunburst brun très réussi et un petit format à croquer qui donne envie de partir sur la route 66 avec. D'ailleurs elle est très peu restée accrochée au mur tant tous les visiteurs semblaient sous le charme de ses courbes.
Côté électriques, j'ai adoré ce que fait le luthier français Mikael Springer, venu en compagnie de Judge Fredd équipé de son modèle Seraph, une variation sur le thème de la Les Paul à diapason PRS qui m'a bien fait frétiller. Le site : http://www.springerguitars.com.
Au rayon amplis, c'est le Amp Profiler de Kemper qui m'a le plus attiré. Je suis toujours à l'écoute de l'évolution des nouvelles technologies et même si j'ai revendu mes PODs, je n'ai rien contre l'idée de jouer sur des 1 et des 0 du moment qu'ils sonnent. Et ceux-là ont l'air ultra convaincant, avec en plus la possibilité de vampiriser les sons d'autres amplis qui rend l'appareil très évolutif... à suivre de très près !
Enfin côté effets c'était la Messe des delays avec deux modèles assez proches de deux fabricants très différents. Côté gros fabricant, Dunlop présentait la Way Huge Supra Puss, un delay analogique avec tap tempo, réglage de dégradation du signal et choix de différentes divisions du tempo tapé. Pour les petits, j'ai adoré la Delay Llama Tap des grecs de Jam Pedals : là aussi un délai analogique avec tap tempo, mais aussi avec une pédale d'expression pour contrôler la vitesse et un bouton pour les répétitions infinies. Je me suis branché dessus un moment et j'avoue que l'amour que je porte à mon Carbon Copy MXR en a pris un coup...
Voilà ! ça valait le coup de venir quand même...

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